On parle des bornes interactives dans « Les Echos » !
IPM France, Leader des bornes interactives tactiles, dans Les Echos, IPM a surmonté la fin des téléphones publics
Par Patrick Vercesi | 04/07 | 06:00
IPM France revient de loin. Sans la ténacité de ses dirigeants, ce fabricant de bornes interactives à Romans (Drôme) n'existerait pas. Filiale du suisse Landis & Gyr puis de l'italien IPM avant de devenir propriété de son management accompagné par le fonds régional Sofimac Partners, la société a dû changer totalement de métier en 2003.
Le fabricant de téléphones publics qu'elle était alors subissait de plein fouet l'arrêt brutal des commandes de France Télécom, son principal client. « C'était la mort annoncée. Aussi nous avons complètement repensé l'entreprise en partant de son savoir-faire », se souvient Etienne Dureau, son président actuel. IPM France décide donc d'abandonner la publiphonie pour les bornes interactives.
Nouveaux produits, nouveaux marchés et nouveaux clients : la firme aura mis une dizaine d'années à réussir sa mutation. Pour ce faire, elle a appliqué une stratégie de recherche et d'investissement concentrée exclusivement sur les transports publics, l'e-administration et les lieux de vente. « Nous avons fait ce choix pour apporter des solutions complètes et sur mesure dans des domaines à fort potentiel », explique le dirigeant.
Contrat géant avec la CNAM
Aujourd'hui, le fabricant compte une soixantaine de clients et un parc installé en France de quelque 5.000 bornes dédiées aussi bien au rechargement de titres de transport qu'à la billetterie, l'information de voyageurs ou au paiement de factures.
Elle vient de remporter en partenariat avec Orange son plus gros contrat à ce jour. Il se monte à 10 millions d'euros, pour fournir sur trois ans à la CNAM 1.100 bornes capables de répondre aux besoins du public : remboursements, demandes d'informations et de droits, impressions de formulaires. « Il va nous permettre de changer de dimension et nous apporter une notoriété et une crédibilité supplémentaires », se réjouit Etienne Dureau.
La société, qui emploie 36 personnes, va dès cette année plus que doubler son chiffre d'affaires à 8 millions d'euros contre 3,5 en 2012. Elle projette aussi une augmentation de capital en 2014 pour accompagner son développement.
Patrick Vercesi, Les Echos
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